Si certains milliardaires préfèrent garder leurs pieds sur terre au volant de leurs voitures de sport sur-vitaminées, d’autres privilégient le confort et le luxe à bord de leur yacht privé et dépenser quelques euros. Depuis ces dix dernières années, ce type de bateau de plaisance attire de plus en plus de fans, mais seules quelques élites sont conviées à participer à l’embarquement.
Un petit flash-back
Historiquement, le terme « yacht » est emprunté au bas allemand ou au néerlandais « Jacht » qui signifie « navire de guerre ». Au fil des années, il est utilisé pour désigner les voiliers de plaisance, ou tout simplement voiliers.
Les premiers modèles de yacht étaient uniquement à voile à l’instar des sloops, des goélettes ou des ketchs, mais l’invention des moteurs a permis de les équiper d’une propulsion à hélice ou à jet. Par ailleurs, le terme « yacht de luxe » utilisé actuellement est une représentation matérielle d’un yacht d’une taille supérieure à 24 m de long.
Le luxe d’un yacht, ça se paie
D’une manière objective, il n’est toujours évident d’estimer le prix d’un yacht de luxe, sachant qu’il existe différents modèles : les « super-yachts » dont la taille est comprise entre 40 et 45 m de long, les « méga-yachts », voire les « giga-yachts » qui mesurent plus de 60 m comme l’Azzam (180 m), l’Eclipse (162,5 m) ou encore Dubaï (162 m).
D’autres critères entrent également dans le calcul du prix d’un yacht, notamment la motorisation (à hélice ou à jet), les aménagements intérieurs (suites, cinéma, bars…), les installations (piste d’atterrissage d’hélicoptère, terrain de basket…), le chantier naval, le coût de fonctionnement : équipage, carburant, entretien, assurance, etc. Les plus grands modèles et les mieux équipés peuvent excéder les 100 millions de dollars. Pour faire vite, l’Eclipse, propriété du milliardaire russe Roman Abramovitch, est estimé à 1 milliard de dollars en 2013.
